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L’assurance pour les soins dentaires est plombée

Tant l’initiative des médecins genevois «Garantir le secret médical pour tous protège mieux la société» que celle du Parti du travail (PdT) «Pour le remboursement des soins dentaires» n’ont pas su convaincre une majorité. Mais dans les deux cas, le parlement élaborera un contre-projet qui sera soumis à la population en même temps que l’initiative. Quand vous souhaitez savoir beaucoup, vous pouvez chercher plus de Lampe de diagnostic sur matériel dentaire.

 

 

La loi de santé, qui doit être en principe adoptée cette semaine, a pour ambition de faire en sorte que personne ne renonce à des soins pour une question d'argent. Or il est un sujet dont cette loi parle peu, et qui est une des principales causes de renoncement : les prothèses dentaires. "Elles représentent une dépense de 5 milliards d'euros par an, dont un milliard seulement remboursé par l'Assurance Maladie", note Thomas Laurenceau, de 60 millions de consommateurs. Questions et réponses

 

Elle propose de créer une assurance cantonale pour couvrir les soins dentaires de base en la finançant par le biais d’un prélèvement analogue à celui de l’AVS (moitié moitié salarié et employeur). Le budget de l’Etat se chargerait de la part de ceux qui ne travaillent pas. Coût total annuel: environ 200 millions. «Renchérir le prix du travail pour financer une assurance qui n’améliore pas la situation, ce n’est pas raisonnable», estime le PLR Pierre Conne, lui-même médecin.

 

La Sécurité sociale vous remboursera 75 euros. "Il vous en coûtera donc 475 euros à votre charge si vous n'avez pas de couverture complémentaire", explique le journaliste. Et même après remboursement par la mutuelle, il faut "en moyenne débourser 250 euros". D'où l'importance d'avoir une bonne mutuelle. Sauf que cela coûte cher. "Avec un contrat de base , votre couronne risque encore de vous coûter directement plus de 400 euros", note Thomas Laurenceau.

 

L’initiative aurait pour effet de casser la nouvelle loi qui règle la question (création d’une commission d’évaluation pour lever le secret médical), qui n’est en vigueur que depuis huit mois. Auparavant, c’est le thérapeute qui devait lui-même trancher. Les conseillers d’Etat Pierre Maudet (Sécurité) et Mauro Poggia (Santé) ont tous deux défendu le statu quo avec vigueur. Le second estime qu’il ne peut y avoir de secret médical absolu. Le premier affirme notamment qu’il n’y a eu aucun problème depuis que la loi déploie ses effets.

 

 



01/09/2017
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