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L’assurance dentaire devant les députés

Le Grand Conseil se prononcera jeudi sur l’initiative du Parti du Travail pour le remboursement des soins dentaires. La droite veut lui opposer un contre-projet. Le sujet est brulant actuellement en Suisse romande. Avec les cantons de Vaud, de Neuchâtel et du ­Valais, Genève devra également se prononcer sur une initiative pour le remboursement des soins dentaires. Vous pouvez comprendre plus de Machine à souder par points sur www.athenadental.fr

 

 

Une majorité composée du PDC, du PLR, de l’UDC et du MCG s’accorde pour le refuser. Par crainte d’une adoption de l’initiative par le peuple, elle devrait toutefois voter pour lui opposer un contre-projet. Pour les initiants, l’objectif de leur loi est de corriger une anomalie: l’absence des soins dentaires du catalogue des prestations remboursées par l’assurance de base. Ils veulent ainsi mettre en place une assurance obligatoire, sur le modèle de l’AVS et de l’assurance-maternité, financée par un prélèvement paritaire de 1% sur les salaires et par une participation étatique (notre édition du 26 février 2016). Questions et réponses

 

Ils s’inspirent d’une initiative similaire lancée dans le canton de Vaud. Les élus de gauche pointent une injustice sociale. Les coûts liés aux soins dentaires sont lourds pour les ménages les plus défavorisés. Selon une étude du «Bus Santé» des Hôpitaux universitaires genevois, une personne sur cinq renoncerait à des traitements pour des raisons financières. «Nous considérons que le coût de ces soins doit être assumé par un mécanisme de financement solidaire, plutôt que de laisser chacun se débrouiller seul dans son coin», explique Jean Batou, député d’Ensemble à gauche.

 

Il relève par ailleurs qu’une telle assurance pourrait avoir des retombées positives sur les coûts de la santé. Certaines pathologies, notamment cardio-vasculaire, sont liées à une mauvaise santé buccale. «L’idée est excellente, mais elle est quasiment inapplicable à cause de son coût astronomique», rétorque Francisco Valentin, député MCG. Pour l’heure, les autorités n’ont pas encore évalué précisément la facture. Le canton de Vaud a, pour sa part, avancé la somme de 300 millions de francs. La dépense genevoise serait inférieure mais devrait se chiffrer «en centaines de millions». Bien trop salé pour la droite et le Conseil d’Etat, qui estiment que l’accent doit être mis sur la prévention et que des aides financières pour les soins dentaires des personnes les plus démunies existent déjà.

 

 

 

 



05/09/2017
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